Résultat: 149-0!!

La Fédération malgache de football va prendre des sanctions sévères contre le Stade olympique l'Emyrne (SOE) qui, pour marquer sa mauvaise humeur après un litige arbitral, avait marqué pas moins de 149 buts contre son camp, rapporte le journal Midi Madagasikara.

Ratsimandresy Ratsarazaka, entraîneur du SOE, équipe championne de Madagascar l'an dernier, s'est vigoureusement disputé avec l'arbitre lors d'un match de première division contre l'équipe de l'AS Adema, championne en titre, qui jouait jeudi à domicile dans le stade de Toamasina. Le SOE entendait protester contre des décisions arbitrales défavorables à leur égard prises lors d'un tournoi précédent.
Furieux, les joueurs du SOE se sont, dès le coup de sifflet de lancement du match, emparé du ballon sur ordre de leur entraîneur, présent sur les gradins. Ils ont inscrit d'affilée 149 buts en reprenant à chaque fois la balle des mains de leur gardien, sous le regard goguenard des joueurs adverses. A en croire le journal, la mascarade n'a pas été du goût des spectateurs de la rencontre, qui se sont précipités sur les guichets pour demander le remboursement de leurs billets. Parmi les joueurs qui risquent d'être sanctionnés par la fédération figure le capitaine du onze national malgache, Mamisoa Razafindrakoto.

JFN
(7 novembre 2002)

Italie: le foot
préserve les familles

Le football en Italie monopolise les discussions familiales et préserverait la paix des ménages, selon un sondage réalisé par une association féminine auprès de 300 avocats d'affaires matrimoniales.

Ces spécialistes du divorce s'accordent à 59% pour dire que le football occupe la première place dans les échanges en famille et 38% soulignent que c'est un facteur essentiel d'union: regarder le match à la télévision, aller ensemble au stade ou discuter les performances de son équipe préférée renforce la relation à deux, selon eux.
L'enquête a été commandée par l'association "Femme et qualité de vie", alors que le championnat tarde à reprendre, à cause d'une querelle de gros sous entre chaînes de télévisions et clubs de football. Si l'abstinence devait se prolonger ou si l'Italie devait être privée de football, l'agressivité entre conjoints augmenterait, craint un tiers des avocats interrogés. Les relations sexuelles du couple s'en ressentiraient aussi, car les hommes, disposant de plus de temps libre, seraient plus enclins à l'infidélité.
Quant aux Italiennes, si on les empêchait de voir leurs idoles du stade, elles perdraient un puissant aphrodisiaque et l'appétit pour leur mari. Le divorce est légal en Italie depuis 1970. Foot ou pas, leur nombre a plus que doublé ces 20 dernières années, surtout dans le nord du pays.

JFN
(02 septembre 2002)

Mondial Foot 2002 : tous les résultats en ligne

www.mondialfoot2002.com

JFN
(16 juin 2002)

Une autre vue sur le Moondial

www.moondial.tv

JFN
(31 mai 2002)

Mondial: victoire
inquiétante des Bleus

L'équipe de France, qui a battu la Corée du Sud 3-2 en match amical, ne s'est guère rassurée sur ses capacités à conserver sa couronne, à cinq jours de l'ouverture de la Coupe du monde.

Souvent mis hors de position par la vivacité des Coréens, qu'ils avaient battus 5-0 l'année dernière en Coupe des confédérations, les Bleus déplorent de surcroît la sortie sur blessure de Zinedine Zidane en première période. Si les combinaisons offensives des champions du monde ont parfois été intéressantes, notamment l'association Trezeguet-Henry, le placement de la défense centrale, directement responsable des deux buts concédés, a semblé très hasardeux.
Passé l'orage du premier quart d'heure, David Trezeguet faisait valoir son statut de meilleur buteur de la série A en reprenant en extension un centre venu de la gauche de Thierry Henry pour ouvrir la marque.
On s'attendait alors à une promenade de santé pour les Bleus, on se trompait. Les Sud-coréens redoublaient d'efforts et mettaient au jour la lourdeur de la charnière centrale française.

Zidane blessé

A la 26e, Park Ji Sung, lancé en profondeur, prenait de vitesse Marcel Desailly et Frank Leboeuf pour s'en aller tromper Fabien Barthez d'une demi-volée du pied gauche. A l'incrédulité succédait l'inquiétude quand Zidane, à la 38e minute, demandait à sortir. Après une longue discussion avec le médecin de la sélection, Jean-Marcel Ferret, le meneur de jeu des Bleus s'appliquait une poche de glace sur la cuisse gauche et quittait le terrain.
L'affaire tournait au cauchemar à la 41e. Sur un coup franc proche de la surface, Seol Ki Hyeon, libre de tout marquage, battait Barthez de la tête.
A la pause, Roger Lemerre décidait de remplacer Lilian Thuram par Vincent Candela, et de ménager Henry pour lancer dans le bain Christophe Dugarry. Le Bordelais ne tardait pas à se mettre en évidence, égalisant d'une tête décroisée à la 53e. Les Français reprenaient alors le contrôle de la partie, bien que Leboeuf fût souvent fautif dans son placement et ses relances. Il se rachetait à la 89e, en expédiant une puissante frappe du droit sous la barre du portier coréen. Le score, très flatteur, était clos.

JFN
(27 mai 2002)

France-Belgique: 1-2!!

Quelle claque pour l’équipe championne du monde et championne d’Europe! A la veille de la coupe du monde au Japon, ce match ne devait être qu’une routine pour les Français. Attention les bleus: carton jaune!

Samedi 21h, le stade de France est plein à craquer. Les spectateurs, venus en masse pour assister au dernier match de leur équipe nationale avant le départ pour le Japon, sont confiants et scandent les désormais bien connus "On va gagner, on est les champions".
L’entraîneur français, Roger Lemerre, avait prévenu ses joueurs du fait qu’ils seraient malmenés par les Belges: "Solides en défense, et redoutables sur coups de pieds arrêtés".
Et en effet, dès le début du match, les Diables rouges font monter la pression sur les bleus. Les occasions de but se multiplient pour finalement aboutir à la 20ème minute sur un coup franc et une tête de De Boeck.
Le but suivant sera belge également... mais pas dans le bon sens! En effet le milieu belge Simons marque un auto-goal à la 40ème minute.
Enfin, le but de la victoire est offert par une reprise de volée de Marc Wilmots à la 91ème minute.
Cette victoire en déplacement de l’équipe belge est on ne peut plus surprenante lorsque l’on sait que les Français sortent tout juste de leur stage de préparation à la coupe du monde et qu’ils devraient tous être au mieux de leur forme.
Il est difficile de dire si on peut déjà lire dans ce résultat de quelconques présages pour le déroulement de l’événement sportif tant attendu. Par contre, il semble évident que la France n’est plus l’équipe invincible de 1998 et de 2000 et que les petites équipes telles que la Belgique, la Pologne, la Slovaquie ou encore le Cameroun pourraient bien créer la surprise.
Une finale Belgique-Suède? Pourquoi pas?!

Julien Gilles
(21 mai 2002)

Fan jusqu’au bout!

Avec la Coupe du monde football qui approche, sonne aussi le réveil des nombreux fanatiques. Le Japon, c’est loin mais certains n’ont peur de rien...

Afin d’éviter le coûteux trajet en avion qui devrait les mener jusqu’au Japon pour assister aux matchs de leur équipe nationale, trois Britanniques ont décidé de s'y rendre dans en camping car. Par la même occasion disent-ils, cela leur évite les désagréments du décalage horaire.
Considérant qu'un billet d'avion, douze heures de vol et des éventuelles conséquences physiologiques qui en découlent sont un luxe qu'il ne peuvent pas se permettre, Andy Nicholson, son copilote, et un cameraman, ont entrepris cette initiative courageuse. Le voyage durera plus de six semaines pour une distance totale de plus de 36.800 kilomètres à travers 11 pays et 10 fuseaux horaires différents.
Ce sympathique convoi, parti il y a quinze jours de Londres, compte arriver à Saitama, au Japon, pour le premier match de l'Angleterre, contre la Suède, le 2 juin. Les trois compères ont prévu une petite étape footbalistique en cours de parcours avec le match de première division allemande Hertha Berlin/Schalke 04 à Berlin. Ils poursuivront ensuite leur périple à travers l'Europe, la Russie, la Chine avant d'arriver, espèrent-ils, au Japon. Bref, "zont pas peur..."
Bonne chance les gars, on est avec vous!

Julien Gilles
(3-5 mai 2002)

Paris-Roubaix:
Museeuw magistral

Johan Museeuw, magistral, a remporté pour la troisième fois la classique cycliste Paris-Roubaix, courue dimanche sur la distance de 261 kilomètres.

Museeuw a attaqué à 41 kilomètres de l'arrivée pour triompher dans une 100e édition rendue extrêmement difficile par la météo. Pour la deuxième place, à près de trois minutes du vainqueur, l'Allemand Steffen Wesemann a devancé le néo-professionnel belge Tom Boonen, grande révélation de la course (21 ans). Le Néerlandais Tristan Hoffman a réglé un petit groupe pour la quatrième place, devant le Danois Lars Michaelsen et l'Américain George Hincapie, l'un des grands favoris au départ de Compiègne.

Record

En franchissant la ligne, Museeuw a ouvert ses deux mains, pour indiquer qu'il venait de remporter sa dixième course de Coupe du monde, record actuel. Agé de 36 ans, Museeuw s'est déjà imposé sur le vélodrome de Roubaix en 1996 et en 2000. L'an dernier, il s'était classé deuxième derrière son coéquipier de Domo, le Néerlandais Servais Knaven. "Normalement, j'arrête à Zolder au moment du Championnat du monde (en octobre prochain) mais Museeuw est plein de surprises", a déclaré le vainqueur du jour, interrogé à l'arrivée sur la possibilité pour lui de mettre un terme à sa prestigieuse carrière, éventualité qu'il a lui-même envisagée après sa deuxième place au récent Tour des Flandres.
Museeuw a également endossé le maillot de leader de la Coupe du monde après trois épreuves. Le premier Français, Thierry Gouvenou, qui figurait dans l'échappée matinale lancée avant les premiers pavés, s'est classé septième.

JFN
(15 avril 2002)

Riches de
chez riches

Le chanteur Robbie Williams et le footballeur David Beckham, dont les fortunes sont évaluées à 35 millions de livres (56 millions d'euros) figurent désormais parmi les 1.000 Britanniques les plus riches, selon la liste établie annuellement par l'expert Phil Beresford.

Williams et Beckham, sans doute les deux figures les plus populaires du Royaume-Uni, arrivent tous deux en 962ème position, selon Phil Beresford qui, dans le cas de Beckham, ajoute pour la première fois à la fortune de la star du football celle de sa femme, l'ex-Spice Girl Victoria.
L'année dernière, les fortunes de David et Victoria Beckham avaient été comptabilisées séparément et le joueur de Manchester United ne totalisait que 12 millions de livres (19,2 millions d'euros).
Outre la fortune de sa femme, la liste de 2002 prend en compte les fabuleux contrats publicitaires qu'il a signés avec Pepsi et Adidas.
De son côté, Williams doit son ascension fulgurante au succès de son dernier album "Swing When You're Winning", qui s'est vendu à 5 millions d'exemplaires dans le monde.
Selon cette même liste, dont la version détaillée était publiée dimanche par le Sunday Times, l'ex-Beatle Paul McCartney demeure la personnalité la plus riche du monde de la musique avec 713 millions de livres (1,14 milliard d'euros).

JFN
(10 avril 2002)

Quinze jours après la victoire de Michael Schumacher (Ferrari) en Australie, c'est un autre Schumacher, Ralf (Williams-BMW), le petit frère, qui s'est imposé dans le Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dimanche sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.

A l'arrivée, le cadet des Schumacher devançait son coéquipier de Williams-BMW, le Colombien Juan Pablo Montoya , et la Ferrari de son frère aîné. Deux hommes déjà à la lutte à Melbourne, deux pilotes qui revenaient de loin, d'un accrochage dès la première courbe, à l'occasion d'un départ mouvementé. A l'image de celui du coup d'envoi de la saison.
A Melbourne, Ralf Schumacher et Rubens Barrichello (Ferrari) avaient fait le spectacle. Cette fois, c'était au tour de Michael Schumacher et Montoya, preuve de l'intensité de la lutte qui s'annonce entre Ferrari et Williams-BMW.
Michael Schumacher, comme à son habitude dès l'extinction des feux, plongeait sur la droite pour couper la trajectoire de Montoya. La Williams-BMW choisissait l'extérieur, les deux monoplaces roulaient alors côté à côte en pleine accélération jusqu'à 280 km/h. Au freinage, elles s'inscrivaient en même temps dans la courbe. L'inévitable se produisait.
"Décision scandaleuse"
La Ferrari et la Williams-BMW s'empêtraient l'une dans l'autre, l'Allemand perdant la "moustache" de sa monoplace. Si ce dernier était contraint de passer par le stand pour changer de museau, Montoya, lui, poursuivait sa course. Non sans avoir perdu quelques places.

Impossible

Dès lors, la victoire devenait impossible pour Michael Schumacher. Peut-être pas pour le Colombien... jusqu'à une pénalité de la direction de course l'obligeant à passer par les stands. Une sanction très dure.
"On a vu bon nombre de situations plus extrêmes sans que des mesures soient prises. Là ce n'était qu'un simple accrochage", reconnaissait le quadruple champion du monde. "C'est une décision scandaleuse!", s'insurgeait quant à lui Jacques Villeneuve (BAR-Honda), modeste huitième de la course.
Montoya préférait faire contre mauvaise fortune bon coeur. "Ce n'est pas le premier incident de ce genre, et ce n'est pas le dernier. J'ai été chanceux dans cet accrochage, comme j'ai été chanceux d'être dans les points", déclarait le Colombien.
Paradoxalement, ce départ mouvementé profitait aux "punis" de l'Australie, aux deux pilotes par lesquels le carambolage de Melbourne était arrivé quinze jours plus tôt, Barrichello et Ralf Schumacher.
Si le Brésilien devait occuper la tête en début de course, une stratégie à deux arrêts, contre un seul à l'Allemand, semblait promettre une deuxième place au pilote de la Scuderia. Jusqu'au 40e tour, quand une épaisse fumée blanche s'échappait de l'arrière de la Ferrari, synonyme d'abandon.

Premiers points de Renault

Pendant que Ralf Schumacher (Williams-BMW) caracolait en tête, derrière, Montoya et Michael Schumacher bataillaient pour remonter. A grands coups de records du tour pour le Colombien au volant d'une Williams particulièrement véloce, chaussée de pneus Michelin ultra performants sous la terrible chaleur (33° celsius) de Sepang. L'hécatombe des McLaren-Mercedes aidant -David Coulthard puis Kimi Raikkonen renonçaient tour à tour, victimes de leurs mécaniques- Montoya se hissait en deuxième position. Avant que l'aîné des Schumacher ne profite des ennuis de Jenson Button (Renault) sur la fin pour souffler au Britannique la 3e place dans le dernier tour. Ralf Schumacher remportait sa quatrième victoire et Williams son premier "doublé" depuis le Grand Prix du Portugal 1996 (Jacques Villeneuve et Damon Hill). A l'époque, Renault motorisait les Williams. Dimanche, le constructeur français marquait ses premiers points en tant qu'écurie à part entière. Sauber ouvrait son compteur avec Nick Heidfeld (5e) et le jeune brésilien Felipe Massa (6e), qui fêtait son arrivée en F1. Michael Schumacher l'avait prédit. Sur le sec, Williams serait redoutable. S'il conserve la tête du Championnat du monde des pilotes, l'Allemand se trouve sous la menace directe de Montoya et de son frère. Et Williams s'est hissé aux commandes chez les constructeurs. La Formule 1 ne pouvait connaître meilleur départ...

JFN
(18 mars 2002)

Prost Grand Prix
absent de Malaisie

La Fédération internationale automobile (FIA) a interdit mercredi au repreneur des actifs de l'écurie Prost Grand Prix, l'homme d'affaires britannique Charles Nickerson, d'aligner des voitures dimanche au Grand Prix de Malaisie de Formule 1.

Charles Nickerson, qui a acheté pour 2,586 millions d'euros les actifs de Prost Grand Prix, espérait participer au Grand Prix de Malaisie en tant que 12e et dernière équipe engagée dans le championnat du monde. Nickerson avait informé la FIA qu'il avait acheté certains actifs de Prost Grand Prix et qu'il souhaitait engager deux voitures dans la course. Dans un communiqué publié mercredi, la FIA le lui a interdit.
La FIA a estimé que le Tribunal de commerce de Versailles, qui a prononcé la liquidation judiciaire de Prost Grand Prix, n'avait pas transféré l'entité Prost à Nickerson et qu'il ne pouvait donc pas être autorisé à courir en Malaisie, "même à titre provisoire".

JFN
(14-16 mars 2002)

F1: ça commence mal!

Schumacher a remporté dimanche sur le circuit de l´Albert Park à Melbourne, le Grand Prix d´Australie, première des 17 manches du championnat, au terme d´une course marquée par l´élimination de la moitié des concurrents dans un gigantesque carambolage dès le premier virage.

Avec dix voitures hors course dès le premier virage, la première course de la saison a bouleversé d´entrée la hiérarchie. Ainsi, si Montoya hisse sa Williams-BMW à la deuxième place derrière la Ferrari de Schumacher, et devant la Mercedes-Mercedes de Räikkönen, Eddie Irvine récupère une inespérée quatrième position, tout comme l´Australien Mark Webbber (Minardi) 5e, et Mika Salo, 6e, qui offre à Toyota son premier point dès son arrivée en GP.
S´élançant de la pole position, le Brésilien Rubens Barrichello bafouillait son envol, permettant à Ralf Schumacher (Williams-BMW) de se hisser à sa hauteur. Trop décidé à conserver son bien, le Brésilien zigzaguait et se plaçait devant l´Allemand, qui ne pouvait l´éviter et décollait sur la Ferrari comme sur un tremplin. Alors que Ralf Schumacher allait s´encastrer sans bobos dans un mur de pneus, le peloton sautait sur les freins et, dans la confusion générale, l´Allemand Nick Heidfeld (Saube) percutait la Jordan-Honda de Giancarlo Fisichella. Partant en tête à queue, l´Italien envoyait hors course le Brésilien Felipe Massa, tandis que derrière, la course était également finie pour Olivier Panis (BAR-Honda), l´Ecossais Allan McNish (Toyota) et le Britannique Jenson Button (Renault).

Mauvais présage

Les deux Arrows, de l´Allemand Heinz-Harald Frentzen et du Brésilien Enrique Bernoldi, étant restés scotchées au départ du tour de formation, seules onze monoplaces poursuivaient la course, les commissaires ayant préféré la voiture de sécurité au drapeau rouge, qui aurait permis un nouveau départ. Derrière le pace-car, Coulthard menait la course devant l´Italien Jarno Trulli (Renault), Montoya, Michael Schumacher et les Jaguar d´Eddie Irvine et Pedro De la Rosa. Lorsque la voiture de sécurité s´effaçait, Montoya tirait large dans un virage et laissait partir Schumacher à l´assaut de la Renault de Trulli. Malgré une belle résistance, l´Italien perdait le contrôle de sa monoplace sur une plaque d´huile et tapait le mur, causant une nouvelle intervention de la voiture de sécurité. Lorsque cette dernière quittait la piste, Coulthard, en proie à des problèmes de boite de vitesse, qui causera finaement son abandon au 33e tour, tirait trop large et voyait Schumacher et Montoya lui voler la première place. Leur duel tournera cependant court, l´Allemand prenant définitivement l´avantage après quatre tours.
Tournant près de deux secondes plus vite au tour que ses concurrents, Michael Schumacher filait tranquillement vers sa 54e victoire en Grand Prix, alors que derrière Montoya, 2e, et Räikkönen, 3e, se contentaient du podium. Mais le public australien n´avait d´yeux que pour Mark Webber et sa modeste Minardi-Asiatech. Profitant de l´hécatombe, "l´Aussie" débutant résistait au Finlandais Mika Salo (Toyota) pour arracher les deux points de la 5e place, fêtés comme une véritable victoire par son patron et compatriote Paul Stoddart. Les vraies lauriers revenaient cependant à Michael Schumacher, victorieux pour la troisième fois consécutive à Melbourne. Un succès peut-être de mauvaise augure pour la concurrence, puisque à chaque fois que le quadruple champion du monde allemand s´est imposé aux Antipodes, il a été sacré en fin de saison.

JFN
(04 mars 2002)

F1: Alesi, le grand
absent de Melbourne

Le coup d'envoi du Championnat du monde de Formule sera donné dimanche prochain à Melbourne à l'occasion du Grand Prix d'Australie. Et, pour la première fois depuis 1990, Jean Alesi ne sera pas sur la grille de départ.

Quelques pilotes, dont le plus illustre, l'ami Michael Schumacher, quadruple champion et encore grand favori cette saison, regretteront l'absence du Français, parti à la "retraite" au soir du Grand Prix du Japon le 14 octobre. Dimanche 3 mars à 4h00, Alesi sera chez lui à Genève devant son poste de télévision. Et, au moment où, sur le circuit de Melbourne, les feux s'éteindront, où les monoplaces s'élanceront, l'Avignonnais ne pourra contenir son émotion.
"Cela va être un moment très difficile, reconnaît Alesi. J'ai peut-être arrêté la F1 mais j'ai toujours la passion. Et puis j'ai des amis, des copains, des équipes que j'aime, que j'ai cotoyés de nombreuses années. Ce sera très dur d'être loin de l'action". "Je vais suivre ce premier Grand Prix avec grande attention, dès les premiers essais le vendredi, à la TV. L'Australie, c'est loin, pas commode pour y aller. Mais dès le premier Grand Prix européen (Imola), c'est sûr, je serai sur place", promet Alesi.

"Une grosse bagarre"

Après treize saisons de F1, le pilote n'abandonne pas totalement le milieu. S'il se consacrera désormais au Championnat de Tourisme allemand (DTM) avec Mercedes, Alesi n'en retrouvera pas moins le volant d'une monoplace, et pas n'importe laquelle, la McLaren-Mercedes le 4 mars au lendemain du Grand Prix d'Australie. "Je vais tourner trois jours au"Ricard" (circuit du Castellet). Une fois ces essais terminés, nous discuterons avec le staff technique pour voir si, et comment, on peut continuer à travailler sans que cela gêne mon programme DTM. Mais ce Championnat allemand me laisse pas mal de temps libre que je voudrais dédier à McLaren-Mercedes", confie Alesi.
"Cette collaboration de développement est un nouveau rôle pour moi et cela me plaît beaucoup. Mais je veux le faire uniquement dans cette optique. Pas question de remplacer qui que ce soit", reprend le pilote, qui n'a pas l'intention de revenir en Grand Prix au cours d'une saison que l'intéressé juge indécise. "Je vois une grosse bagarre pour battre Ferrari. C'est l'équipe référence, pronostique le Français. Ils ne pourront malheureusement pas disposer de la F2002 pour Melbourne, mais je leur fais confiance. Ce petit pas en arrière est certainement un pas en avant au niveau fiabilité".

"Je ne vois pas Williams"

Face à la Scuderia, Alesi estime que McLaren-Mercedes sera, plus que Williams-BMW, le rival majeur dans la course aux titres. "J'aimerais pouvoir apporter ma contribution au développement de la voiture et aider l'équipe à conquérir le titre", indique-t-il, déchiré entre son amour de Ferrari et son "coup de coeur" pour Mercedes. En revanche, et contrairement à beaucoup, à Michael Schumacher plus particulièrement, Jean Alesi ne croit pas en Williams-BMW. "Je ne suis pas sûr qu'ils parviendront à faire mieux que l'an dernier. L'équipe a en effet perdu un peu de stabilité avec le départ de leur aérodynamicien. Je ne les vois pas se battre pour le titre", argumente-t-il.
Il ne croit pas non plus au clan Honda, "en raison du moteur qui ne semble pas très performant". "En ce qui concerne Renault, ce sera une saison charnière. Ils travailleront sutout dans l'optique de 2003. Quant à Toyota, l'arrivée de ce géant est bonne pour la F1. Mais cette saison sera celle de l'apprentissage", assure le Méridional. "Par contre, attention à Sauber. Ils risquent encore de surprendre", prévient le jeune retraité.

JFN
(25 février 2002)

Un skieur
thaïlandais!

Né dans un pays où la température moyenne avoisine les 25°C toute l'année, Prawat Nagjavara a pris part samedi dernier à sa première compétition olympique à Salt Lake City.

L'athlète thaïlandais s'est aligné sur le départ de l'épreuve de ski de fond sur 30 kilomètres style libre. Il a terminé bon dernier, derrière le skieur turc Sebahattin Oglago et le Sud-Coréen Jung Eui-Myung.
La Thaïlande ne compte aucune association de ski. Pour proposer sa candidature, ce professeur d'ingénierie a dû faire directement appel au Comité national olympique.
Agé 43 ans, Nagjavara s'est entraîné pendant 18 mois aux Etats-Unis avant la compétition.
Lors de la cérémonie de levée des drapeaux au village olympique, il a expliqué avoir été inspiré par l'athlète kényan Philip Boit, premier Africain à avoir pris part à des Jeux olympiques d'hiver, il y a quatre ans à Nagano.

JFN
(13 février 2002)

F1: les temps changent...

Lundi 28 janvier 2002, 16h30, un tribunal français sanctionne la liquidation de l’écurie Prost faute des fonds nécessaires pour financer sa saison 2002. Pour beaucoup cet événement fait figure de symbole du courant actuel dans ce sport très particulier qu’est la F1.

Comme le dit René Arnoux, ancien pilote: "Quand on aime le sport automobile on ne peut être qu'attristé par ce qui se passe... La Formule 1 est devenu un tel business qu'il faut des moyens énormes dont seuls peuvent disposer les grands constructeurs. Il n'y a plus d'échappatoire possible pour une petite équipe, c'est la fin des artisans".
On ne peut lui donner tort, depuis que la F1 connaît le succès médiatique qu’elle rencontre actuellement, tout à basculé. Cela a commencé par une course à l’équipement. "Toujours plus vite", tel est le mot d’ordre. Au fil des ans les voitures se sont perfectionnées. En 1970 apparaissaient les premiers composants aérodynamiques qui allaient marquer un grand tournant dans l’histoire de la discipline. En effet, les voitures bénéficiant d’une adhérence décuplée vont se voir équipées par la suite de moteurs à turbo-compresseurs entraînant les pilotes à très haute vitesse avec des accélérations que personne jusque là n’aurait pu imaginer. L’apparition des pneus lisses et toujours plus larges et la sophistication des systèmes de suspensions contribueront largement à cette folle course à la vitesse.

Se faire une petite place

Qui dit vitesse, dit aussi danger et bien sûr, accidents. Vitesse, danger, accidents, spectacle! La Formule 1 fonctionne aussi par cycle: dans les années 80 Honda, avec Mclaren, a eu sa période de gloire avec les deux as qu’étaient Prost et Senna. Ensuite il y eut Renault, puis Honda à nouveau, Mercedes à connu le succès à son tour plus récemment et maintenant Ferrari. Chaque fois ces périodes de succès constituent une publicité énorme pour les constructeurs. Les "absents du plateau" voient la cote de popularité de leurs concurrents monter en flèche grâce à des courses de voitures! Pourquoi dès lors rester hors du jeu?
Et voilà, l’équation se complète. Les grands constructeurs vont petit à petit essayer de se frayer une place. Le paddock jusque la constitué de petites équipes à l’ancienne ou l’expérience acquise au fil des courses était le principal critère de réussite va se faire envahir par ces gens venu d’ailleurs pour faire du fric. Racheter une équipe de F1 ne coûte pas grand-chose pour une marque qui vend des milliers de véhicules à travers le monde. Les sponsors intéressés par l’énorme potentiel publicitaire existant se ruent sur les équipes pour leur fournir de l’argent en retour d’un ou deux petits autocollants placardés sur les belles courbes des bolides.

Inflation des coûts de développement

Les choses sont en places telles qu’on les connaît. Ensuite à partir des années 90 l’électronique rentre en jeux. Elle ne cessera de gagner en importance dans la conception et la mise au point des voitures hissant irrémédiablement les coûts de développement jusqu’à des montants vertigineux.
Résultat de cette course à la vitesse: une équipe de F1 ne peut plus exister sans de solides financiers derrière elle. Financiers qui ne viendront qu’à condition que les garanties de résultats corrects ne soient apportées. Résultats qui, pour pointer le bout de leur nez au niveau de technologies actuel en F1, requièrent la présence d’un constructeur automobile et de ses moyens techniques et financiers inégalables.

Julien Gilles
(06 février 2002)

Cyclo-cross: Mario
De Clercq!

Mario De Clercq est redevenu champion du monde de cyclo-cross, dimanche, sur le circuit de Zolder. De Clercq, déjà titré en 1998 et 1999, s'est imposé au sprint à deux autres Belges, Tom Vannoppen et Sven Nys.

Derrière les trois Belges, le Néerlandais Richard Groenendaal a pris la quatrième place de ce Championnat du monde transformé en Championnat des Flandres. La course a été entièrement dominée par les Belges, qui ont déchaîné l'enthousiasme des quelque 45.000 spectateurs payants. Le tenant du titre, le Belge Erwin Vervecken, a été retardé par des incidents mécaniques avant d'abandonner (dérailleur cassé).
De Clercq et Nys, seuls en tête au septième des neuf tours de circuit, se sont observés et ont vu revenir Vannoppen, qui a tenté ensuite sa chance sans réussite. Au sprint, Nys, toujours en quête d'un titre mondial dans la catégorie élite, a tenté d'anticiper. Mais De Clercq, plus rapide, l'a aisément débordé dans la ligne droite pour s'imposer de plusieurs longueurs à Vannoppen.
Agé de 35 ans et champion de Belgique en titre, De Clercq porte d'ordinaire les couleurs de l'équipe belge Domo (Museeuw, Virenque, Merckx, Vandenbroucke).
Les trois Belges, qui ont tous levé le bras en franchissant la ligne (comme... Groenendaal, 4e), ont signé un triplé que leur pays n'avait pas réalisé depuis 1971. Le premier Français, Dominique Arnould, a terminé en bon rang, à faible distance de Groenendaal.

JFN
(5 février 2002)

F1: Renault
is back

Renault effectue son grand retour officiel en Formule Un sans cacher de réelles ambitions de se frotter aux meilleurs dès la saison 2002 qui s'annonce.

"Je serais très déçu si l'équipe ne finissait pas dans les quatre premiers en 2002", a claironné Patrick Faure, le patron de Renault Sport, en dévoilant la R 202 qui portera les espoirs du constructeur français cette saison. "En tout état de cause, notre but est d'être aussi proches que possible des équipes de tête, avec pour objectif de gagner des courses régulièrement en 2003 et de lutter pour le titre l'année suivante", a lancé Patrick Faure, sans fausse modestie ni excès de confiance. "Notre objectif est relativement modeste. Nous devons être ambitieux sans être arrogants", a-t-il conclu avant de présenter la nouvelle monoplace aux couleurs jaune et bleu.
Le lancement de la dernière voiture de l'ex-Régie, désormais débarrassée du logo Benetton, a clairement annoncé la couleur au centre technique de Guyancourt, près de Paris : "Renault est de retour en F1". De fait, Renault, qui avait racheté l'an dernier l'écurie Benetton, apparaîtra sur les circuits sous son propre nom pour la première fois depuis 1985, et sera avec Ferrari l'une des marques à concourir avec son propre châssis et son propre moteur.

Incertitudes

Depuis 15 ans, le constructeur français s'était cantonné dans la fourniture de moteurs à des écuries comme Benetton ou Williams avant de jeter l'éponge en 1997. Renault a remporté son premier Grand Prix en 1906 et s'est adjugé six championnats du monde des constructeurs entre 1992 et 1997. Aucun titre individuel n'est cependant venu récompenser la marque française. Le sponsor associé au nouveau défi de Renault, la marque de cigarette Japan Tobacco's Mild Seven, n'a pu s'associer au lancement de la R 202 en raison de la loi antitabac.
Le Britannique Jenson Button et l'Italien Jarno Trulli seront les pilotes chargés de réaliser les ambitions du revenant. Button a d'emblée tempéré tout excès de confiance en disant: "Nous n'y verrons vraiment plus clair que demain, lorsque nous aurons la nouvelle voiture et que nous pourrons la conduire. Mais nous avons bon espoir que ce sera une bonne année pour nous tous".

JFN
(30 janvier 2002)

Villeneuve ne dit
pas non à Ferrari

Ce n'est pas un secret pour personne que Villeneuve est clairement mécontent de ce qui s'est passé chez BAR Honda, avec le limogeage de Craig Pollock derrière son dos. Son grand ami a été remplacé par David Richards, qui devra faire au mieux pour tenter de garder Villeneuve. Mais voilà il semblerait que Jacques ait déjà la tête ailleurs, quoi qu'il arrive...

Complètement ailleurs pourrait-on dire puisque jamais nous ne pensions pouvoir écrire ce qu'il vient de déclarer. Entre lui et Michael Schumacher cela n'a jamais été le grand amour. Jerez 1997 est l'évènement le plus marquant mais de nombreuses situations conflictuelles sont apparues entre les deux hommes depuis l'arrivée du Canadien, en 1996. Tellement qu'on ne les compte plus.
Voici donc ce que Villeneuve a déclaré à nos confrères de la télévision britannique ITV, lors d'une interview : "Je serais très heureux d'avoir Michael comme coéquipier, définitivement. Ferrari sera certainement encore devant. L'an passé leur voiture était supérieure à toutes les autres. Même s'ils ne progressent pas ils seront à l'avant". Et nul doute que la Scuderia va progresser.

Sérieux?

Cependant comment interpréter les propos de Jacques? Il veut pouvoir disposer d'une très bonne voiture, et Michael ne lui a jamais fait peur. Il se refusait pourtant jusque maintenant à aller chez Ferrari puisque Schumacher y était traité en numéro un. La venue de Jacques chez Ferrari en 2003 est une possibilité à laquelle on ne songeait pas. Une véritable possibilité (le contrat de Barrichello se termine à la fin 2002) puisque la Scuderia tiendrait en cette paire de pilotes un duo très dur à battre, très médiatique (le retour d'un Villeneuve chez Ferrari, ça marquera les esprits...), mais aussi un duo à tensions, avec les conflits possibles que l'on sait. Souvenons-nous de Mansell et Prost en 1990. Alors a-t-on le droit de rêver, Messieurs Todt et Montezemolo, à ce tandem de haute volée?

JFN
(8 janvier 2002)

Hakkinen critique
les maoeuvres de Montoya

L'ancien pilote McLaren Mercedes Mika Hakkinen a émis récemment quelques critiques envers le Colombien Juan Pablo Montoya et ses manoeuvres de dépassements "musclées".

Après seulement trois courses à son actif en F1, au Brésil, Juan a subjugué tous les observateurs en débordant Michael Schumacher après que la course fut relancée. Ils ont abordé le virage roue contre roue et la Williams a pris la tête quelques mètres plus loin, laissant sur place la Ferrari du triple Champion du Monde. Ce n'était cependant pas la dernière fois que le duo allait s'affronter. En Autriche, quelques semaines plus tard, ils ont remis le couvert mais l'issue a été bien différente. Un peu trop optimiste sur son freinage, le pilote Williams est légèrement sorti de piste, emmenant avec lui la Ferrari n°1. Le coéquipier de Juan Pablo, Ralf Schumacher, par crainte de ce genre d'incident, a appelé son équipe à mettre en place des consignes d'équipe au cas où le Colombien essayerait de le passer.

"Montrer qu'on est sérieux"

"Juan Pablo espère toujours que ses opposants vont lui laisser la porte ouverte" affirmait Ralf. "Mais un de ses jours, l'un d'eux la lui claquera devant le nez". Mika Hakkinen est sur la même longueur d'onde que le cadet des Schumacher, constatant que le style pour le moins agressif de Montoya "pourrait à terme provoquer un accident". "Lors de ses manoeuvres, on voit bien qu'il n'y a pas assez de place pour mettre une feuille de papier entre les roues. Michael n'acceptera pas cela une nouvelle fois" avertissait le Finlandais.
Même si de nombreuses choses ont été dites à propos de ce pilotage, le Colombien reste sourd aux critiques. Les dépassements se faisant très rares de nos jours, il faut savoir saisir cette chance. "Je vois une opportunité de dépasser, je la prends. En procédant ainsi, je peux évaluer si ça passe ou non" se défendait Juan Pablo. "Ce qu'il faut faire, c'est montrer à la personne qui vous précède qu'on est sérieux sur l'envie de dépasser".

JFN
(14-16 décembre 2001)

F1: Schum est content

Après sa victoire au Grand Prix de Hongrie, qui lui a permis de remporter son quatrième titre de champion du monde des pilotes de F1, l'Allemand Michael Schumacher a tenu à saluer de manière appuyé le travail de son équipe, Ferrari.

"L'équipe est solidaire, surtout dans les mauvais moments. Cette victoire est donc le fruit d'un travail d'équipe. C'est aussi leur victoire", a déclaré Schumacher, les yeux encore embués de larmes et de champagne à l'adresse de ses collaborateurs, ingénieurs et mécaniciens. L'Allemand, qui a avoué "ne pas avoir un bon pressentiment" à l'orée du week-end, s'est félicité de la manière dont il a conduit sa saison: "Je ne suis peut-être pas un très mauvais pilote. Tout cela est un peu trop lourd à digérer d'un coup", a-t-il commenté.
Outre le titre mondial des pilotes, Schumacher offre, avec son équipier brésilien Rubens Barrichello, le titre des constructeurs à Ferrari, et égale le record de 51 victoires en GP du Français Alain Prost. "C'est certainement une performance, mais c'est surtout la manière qui me rend fier", a commenté l'Allemand, qui avait remporté son premier titre de champion du monde de F1 en 1994 avec Benetton.
"Tous les titres sont différents. Mais aujourd'hui, c'est spécial. Gagner un GP et un titre en même temps, c'est très fort", a-t-il ajouté. Barrichello, quant à lui, ne cachait pas son émotion: "C'est une saison formidable. Je suis fier d'être l'équipier de Schumacher". Et de louer, à l'image de son leader, le travail de son équipe: "Ce n'est pas une coïncidence si cette écurie parvient à remporter la victoire. C'est grâce à l'équipe que nous y arrivons."

JFN
(20 août 2001)

Tour de France:
and the winner is...

Les Champs-Elysées ont sacré trois coureurs au terme de la dernière étape du Tour de France disputée de Corbeil jusqu'à la plus belle avenue du monde.

L'Américain Lance Armstrong, n'ayant connu aucune frayeur durant ces trois dernières semaines, a remporté le Tour de France pour la troisième année consécutive. L'Allemand Erik Zabel, devançant son rival Stuart O'Grady lors des trois sprints de la journée, s'est emparé pour la sixième fois consécutive du maillot vert du classement par points. Enfin le Tchèque Jan Svorada a fait sensation en enlevant cette prestigieuse dernière étape, lui qui comptait déjà deux victoires d'étapes dans le Tour de France, au Futuroscope en 1994 et à Cork (Irlande) en 1998.
Cette étape a été quelque peu différente de celles vécues ces dernières années puisque la lutte pour le maillot vert a fait rage dès le premier sprint intermédiaire de Breux-Jouy où Erik Zabel, en devançant Stuart O'Grady, avait fait le plus dur, se retrouvant à égalité de points avec l'Australien. Les 142 autres coureurs du peloton n'ont pas pu goûter, comme d'habitude, la joie d'atteindre Paris.

O'Grady 3ème

Il a fallu attendre d'en finir totalement pour faire la fête parce que le rythme de la course est resté soutenu jusqu'au deuxième sprint de Châtenay-Malabry avant que les attaques ne cessent plus sur le circuit parisien à couvrir dix fois. Il y eut d'abord trois hommes, le Français Frédéric Guesdon (Française des Jeux), le Belge Nico Mattan (Cofidis) et le champion du Danemark Jakob Piil (CSc-Tiscali) qui prenaient les devants avant d'être rejoints par 20 autres coureurs en plusieurs vagues successives.
Ayant pris tous les risques dans le dernier virage, dans la roue de Bradley McGee (Française des Jeux), et produisant très tôt son effort, Jan Svorada a apporté à son équipe sa première victoire dans ce Tour de France. L'insatiable Zabel prenait la deuxième place et s'assurait donc le maillot vert, et O'Grady la troisième place avant que les deux hommes ne se congratulent au terme d'un combat intense mais régulier.

JFN
(30 juillet 2001)

Le football de plage:
c'est Eric Cantona

Quatre ans après avoir pris sa retraite de joueur professionnel, Eric Cantona qualifie de "merveilleuse" sa nouvelle vie de footballeur de plage, et il n'a pas perdu son instinct de compétiteur, à deux semaines du passage de la Ligue européenne de "pro beach soccer" à Marseille.

"Nous pouvons apporter le soleil n'importe où", a dit un Cantona détendu, en tee-shirt orange, treillis et sandales, aux journalistes britanniques. La preuve, il venait de poser au soleil, pour les photographes, en compagnie de deux poupées en maillot de bain, sur le sable d'un stade de beach soccer installé spécialement à Hyde Park, en plein coeur de Londres.
Deux heures plus tard, en short, Eric redevient "Canto", montre l'exemple en marquant la moitié des buts de l'équipe de France, dont un missile en pleine lucarne balancé depuis le milieu du terrain, crie "Et merde !" quand une passe se perd, et redevient un chef de bande respecté pour donner des conseils à ses copains de l'équipe de France:
"C'est une vie merveilleuse. Quand il fait froid ici, on part jouer au Brésil, et surtout on se bat, c'est vraiment de la compétition. Le terrain est petit, alors chaque erreur se paie comptant. Quand j'ai arrêté le football, j'ai eu besoin de trouver un autre sport, et l'adrénaline qui va avec". Et Cantona insiste: "C'est un sport différent !"
Ancien joueur de l'Olympique de Marseille, comme Canto, Jean-Christophe Marquet vient d'arrêter sa carrière. Il abonde dans le sens de son aîné: "Quand tu commences le beach, tu perds tous tes repères, alors il faut accepter d'être ridicule. Tu n'es plus sur une pelouse, le ballon ne rebondit jamais comme tu veux, les appuis sont différents, il faut être patient".
Marquet, comme Amarell, l'Espagnol de 24 ans qui a planté quatre buts aux Français (9-6), c'est un peu le beach soccer du futur tel que le rêve Cantona: "Mon ambition, c'est que les jeunes fassent du beach soccer. Bien sûr, j'aimerais beaucoup jouer contre un type comme Diego Maradona, mais je ne suis pas là pour attirer d'autres joueurs. Je suis sur le terrain, pour gagner".
Ce sera encore le cas du 6 au 8 juillet à Marseille, sa ville natale, pour la manche française de la ligue européenne de pro beach: un stade de 5.000 places sur la plage du Prado, un village VIP, mais entrée gratuite pour les Marseillais. Canto revient, et Marseille va vibrer.

JFN
(30 juin-1er juillet 2001)


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